Les médias nous alertent régulièrement sur le fait que les eaux des nappes phréatiques, des lacs et rivières se chargent petit à petit en médicaments. Qu’en est-il réellement ? Devons-nous craindre l’eau que nous buvons au quotidien ? Réponses.
Pollution médicamenteuse de l’eau : un état des lieux inquiétant
La pollution de l’eau est un véritable enjeu de santé publique qui interroge sur la qualité des eaux qui nous entourent et que nous consommons au quotidien. L’UFC-Que Choisir a dressé en 2017 un bilan global de la qualité des eaux en France. Et les conclusions ne sont pas franchement réjouissantes. L’eau des rivières et des nappes phréatiques est dans un “état calamiteux” en raison de décennies d’agriculture intensive (les fameux nitrates !) mais également à cause d’une nouvelle pollution, plus sournoise et invisible : les résidus de médicaments.
Les antidépresseurs, antibiotiques, anticancéreux ou encore anti-inflammatoires sont ainsi pointés du doigt. Ces molécules médicamenteuses que l’on retrouve dans l’environnement mais également dans les eaux à destination humaine ont plusieurs origines. Il peut s’agir de déchets industriels (rejets aqueux des fabricants de médicaments) ou de déchets hospitaliers (eaux résiduaires des établissements de soins). Cependant, le plus gros de cette pollution est imputable à nos propres rejets corporels (par voie urinaire ou fécale) et l’élimination de médicaments périmés dans les toilettes et lavabos. Or, les stations d’épuration n’éliminent pas complètement les médicaments. Leur efficacité est variable selon les procédés de traitement mis en œuvre, et elle reste assez faible pour certaines substances.
Tempête dans le verre d’eau ?
Les eaux minérales en bouteille ne sont pas en reste. En mars 2013, une étude menée à l’instigation de 60 Millions de consommateurs et de la fondation France Libertés a révélé la présence de pesticides et de médicaments dans 10 bouteilles d’eau sur les 47 analysées. Parmi les substances retrouvées, il y a notamment la présence de tamoxifène, un anti-oestrogène utilisé dans le traitement du cancer du sein, ainsi que deux médicaments vasodilatateurs (le buflomédil et le naftidrofuryl).
En réponse à ces révélations, la Chambre syndicale des eaux minérales naturelles a alors entrepris de mener la même analyse en faisant appel à un laboratoire indépendant du CNRS rattaché à l’université de Bordeaux. Cette contre-expertise, réalisée avec des outils pointus et très précis, révèle effectivement la présence de quelques traces de pesticides dans les eaux en bouteille, à des taux qui ne dépassent pas les normes en vigueur. En revanche, aucune trace de principe actif de médicament. Cependant, cette découverte de micro-traces qui ne sont pas nuisibles pour la santé de l’homme remet en cause la pureté originelle imposée par la réglementation des eaux minérales.
Au regard des données toxicologiques actuellement disponibles, l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) considère comme négligeable le risque sanitaire d’une exposition à ces traces infimes de médicaments. Cependant les phénomènes d’accumulation de substances ou les interactions entre composants (“effet cocktail”) représentent des risques encore mal évalués.
Velleminfroy, une pureté exceptionnelle de la source à la bouteille
En tant qu’eau minérale naturelle, Velleminfroy se caractérise par la constance de sa composition minérale et sa pureté originelle. Microbiologiquement saine, elle est l’une des rares eaux en France à afficher une composition avec “zéro nitrate, zéro nitrite, zéro pesticide et zéro trace de médicaments”. En effet, une étude récente réalisée par un laboratoire indépendant a permis de mettre en évidence l’absence de résidus de médicaments. Son lent parcours dans un sous-sol d’un bassin de vie protégé de toute activité agricole et industrielle la préserve bel et bien de toute pollution et autres contaminations d’origine humaine.
Voir les résultats d’analyse de l’eau minérale de Velleminfroy